La méchanceté gratuite et l’épithète assassine en guise d’éthique
du critique littéraire, on savait depuis longtemps que cela tenait lieu d’identité
à un certain T*** D***, alias G*** D***, par ailleurs bifrostien, auteur et
éditeur. Faut-il encore le relever, ne serait-ce pas trop d’honneur ? Dans
l’idiome de la partie nord de mon pays, on dit simplement « te veel is te
veel ». Et s’il n’y avait pas une sorte de copyright présidentiel et
malsain sur l’expression, on ajouterait volontiers : « C***-t***,
p*** c*** » ! J’y suis habitué. Pour d’obscures raisons (mais lui en
faut-il, des raisons ?), il ne m’aime pas et adore taper sur les clous qui
dépassent de son pauvre horizon littéraire. Cela m’attriste néanmoins pour la revue
de qualité qui abrite ces éructations, ainsi qu’envers ses autres
collaborateurs, qui risquent l’éclaboussure. Ah oui : si j’étais seul en
cause dans ce flot de fiel, il est évident que je me tairais – l’habitude n’est-elle
pas une seconde nature ? –, mais cette fois les effluves nauséabonds (« rien
à foutre », « creux à souhait, ridicule », « texte sans
histoire », « revue pour vieux, au fort parfum d’illustrés
poussiéreux », « bilan plutôt (…) minable », et j’en passe) s’en
prennent à tout le projet audacieux qui m’abrite et que j'entends défendre, de cette manière scandaleuse
qui fait la marque de l’individu. Dans les moyens de transport aériens bien
équipés, ou trouve de petits sachets pour ces occasions. La revue dont ce « critique »
(?) pollue les pages devrait en fournir à ses lecteurs.
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