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mardi 24 avril 2018

Infamies et déchets


La méchanceté gratuite et l’épithète assassine en guise d’éthique du critique littéraire, on savait depuis longtemps que cela tenait lieu d’identité à un certain T*** D***, alias G*** D***, par ailleurs bifrostien, auteur et éditeur. Faut-il encore le relever, ne serait-ce pas trop d’honneur ? Dans l’idiome de la partie nord de mon pays, on dit simplement « te veel is te veel ». Et s’il n’y avait pas une sorte de copyright présidentiel et malsain sur l’expression, on ajouterait volontiers : « C***-t***, p*** c*** » ! J’y suis habitué. Pour d’obscures raisons (mais lui en faut-il, des raisons ?), il ne m’aime pas et adore taper sur les clous qui dépassent de son pauvre horizon littéraire. Cela m’attriste néanmoins pour la revue de qualité qui abrite ces éructations, ainsi qu’envers ses autres collaborateurs, qui risquent l’éclaboussure. Ah oui : si j’étais seul en cause dans ce flot de fiel, il est évident que je me tairais – l’habitude n’est-elle pas une seconde nature ? –, mais cette fois les effluves nauséabonds (« rien à foutre », « creux à souhait, ridicule », « texte sans histoire », « revue pour vieux, au fort parfum d’illustrés poussiéreux », « bilan plutôt (…) minable », et j’en passe) s’en prennent à tout le projet audacieux qui m’abrite et que j'entends défendre, de cette manière scandaleuse qui fait la marque de l’individu. Dans les moyens de transport aériens bien équipés, ou trouve de petits sachets pour ces occasions. La revue dont ce « critique » (?) pollue les pages devrait en fournir à ses lecteurs.

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